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08 août 2008

Le Tribunal des flagrants delires

Le Tribunal des flagrants délires est une émission de radio satirique diffusée entre 11 h 30 et 12 h 45 sur France Inter, de septembre 1980 à juin 1981, puis de septembre 1982 à juin 1983.

Un tribunal satirique

Produite par Monique Desbarbat, l'émission avait pour cadre un tribunal imaginaire présidé par Claude Villers (le « Massif Central »). Traités comme des prévenus, les invités de l'émission étaient à l'origine défendus par Luis Rego (l'avocat « le plus bas d'Inter », en référence à Me Robert Badinter, devenu Garde des Sceaux durant cette période). Le Ministère Public était, quant à lui, représenté par le procureur « de la République Desproges française », Pierre Desproges.

L'émission connut un succès incontestable. Les personnalités invitées à passer en jugement furent nombreuses : Frédéric Mitterrand, Daniel Cohn-Bendit, Jacques Séguéla, Yannick Noah, Pierre Perret, Léon Zitrone, Jean-Marie Le Pen…

Le début du réquisitoire de Pierre Desproges est resté célèbre : « Françaises, Français. Belges, Belges. Mon président-mon chien. Monsieur l'avocat le plus bas d'Inter. Mesdames et messieurs les jurés. Public chéri, mon amour ! », parfois complété de « Bonjour, ma colère ! Salut, ma hargne ! Et mon courroux, coucou ! » (ce dernier mot repris en chœur par le public).

Ces réquisitoires furent souvent féroces : certains invités (Alain Ayache, entre autres) furent hachés menu. Avec le temps, Desproges alla jusqu'à ignorer totalement les invités, pour partir dans de longs exposés sur le cassoulet toulousain, la recette du cheval-melba, le cancer ou sa dernière quittance de gaz. Le tout était invariablement conclu par la formule rituelle « Donc l'accusé est coupable. Mais son avocat vous en convaincra mieux que moi ».

En guise de défense, Luis Rego alternait ensuite les digressions et les thématiques loufoques, les parodies de jeux radiophoniques (dont le « Jeu des mille francs », qui était diffusé juste après le Tribunal), les fiches bricolages improbables… Il n'hésita pas à raconter une hilarante « Journée d'un fasciste » lors de la venue de Jean-Marie Le Pen.

Un accompagnement musical, pour la chanson qui entamait chaque émission et des improvisations ponctuant les propos des uns et des autres, était joué au piano par Georges Rabol.

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